Vos avis m'intéressent

Bonsoir à tous, je participe à un concours, la Plume d'Or, sur le forum officiel d'un jeu en ligne que j'ai arrêté (ikariam pour ceux qui connaissent). Cependant je garde d'excellentes relations avec la communauté, et c'est pourquoi je continue à en fréquenter le forum officiel.

La Plume d'Or est un concours d'écriture. Mon mot de base est "Bureau". J'aimerais connaître votre avis à propos de mon texte, et surtout n'hésitez pas à être dur, car le passage pour le 2e tour va l'être

Minuit, assis à mon bureau, la plume à la main, je me mis à rêvasser…

Je rentrai en classe de CE1. Sept ans déjà, et enfin mon premier stylo plume. Ce que j’avais hâte de l’essayer ! Ma grande sœur deux ans plus tôt fut gratifiée de cette expérience. Depuis ce jour, elle ne le quittait plus.

Déjà exténué à cette heure de la journée, je passai la porte de la classe. Certains visages illuminés m’étaient déjà familiers, dont celui de mon ami Martin qui me salua. Il m’invita à prendre place à ses côtés, et déjà nous entamâmes une conversation centrée sur nos vacances. Lui aussi avait des souvenirs pleins la tête, la conversation aurait pu durer des heures. Cependant, la maîtresse, Mme Maloisel, se présenta brièvement, puis nous indiqua diverses informations. Obstinément, je me mis à fixer son bureau. Un magnifique bureau. Il s’en dégageait comme une aura d’attraction. Plus forte encore que celle de toutes mes vieilles et chères babioles réunies. Le pupitre que Martin m’avait attribué était constellé d’écritures diverses, extrêmement laid, et comble du malheur il était troué en plein centre.

Quelques minutes plus tard, pour la première fois de ma vie, je ressentis l’envie de m’approcher du bureau de la maîtresse. Pourquoi ? Je n’en savais rien. Cette aura était si attractive… Sans me contrôler, instinctivement, je me levai. Alors, tous les visages se tournèrent vers moi, ce qui me tira douloureusement de ma situation d’hypnose. Cependant, aucune réflexion ne fusa, seuls quelques bâillements se firent entendre. Cet incident passé, je décidai d’éviter de regarder le bureau de la maîtresse. Je me renfrognai de ce fait à observer les élèves, et leurs manières. Malheureusement, je ne pus m’occuper longtemps, car ils ne se manifestaient pas physiquement. Pas un mouvement, si ce n’est le gonflement régulier de leur poitrine. Ils fixaient tous la maîtresse, ils l’écoutaient tous, elle les captivait tous de ses paroles douces, elle les envoutait tous…

Me vint alors une supposition étrange… Et si… ? Mais bien sur ! Je me trompais, ils refusaient seulement de le lâcher des yeux! Afin de vérifier ma théorie, je décidai de les libérer de leur emprise. Dans l’espoir de parvenir à mes fins, je claquai des doigts. Effectivement, certains semblèrent comme revenir à leur paisible enfance autour de moi. Mon voisin Martin y compris. Un message sorti de ma bouche circula à travers la salle, qui conseillait vivement d’éviter de croiser le regard du bureau. Peu à peu, quelques-uns détournèrent le regard. Je n’avais pas convaincu tout le monde, mais je ne voulais pas attirer l’attention sur moi dès le premier jour, et restai muet. Le lendemain, la maîtresse changea de bureau, jugeant l’ancien trop vieux, dépourvu de robustesse, à ce que l’on disait. Jamais cet incident ne se reproduit…

De retour à ma dure vie de lycéen, je bâillai et m’étirai. L’encre avait coulé sur mon devoir ayant pour thème le fantastique. Drôle de coïncidence, me dis-je. Après tout, tout cela n’était qu’amusements enfantins, et je ne parvenais même plus à me rappeler si je ne m’étais pas assoupi ce jour-ci…

Tes informations m'ont beaucoup aidé, notamment je pense à fluidifier mon texte et à ajouter de l'aspect fantastique

Voilà le résultat, qu'en pensez-vous ?

Minuit, assis à mon bureau, la plume à la main, je me mis à rêvasser…

Je rentrai en classe de CE1. Sept ans déjà, et enfin mon premier stylo plume. Quelle hâte j’avais de l’essayer ! Deux ans plus tôt, ma grande sœur fut gratifiée de cette expérience. Depuis ce jour, elle ne quittait plus son ami fétiche.

Déjà exténué à cette heure de la matinée, je passai la porte de la classe. La pluie battait à plein régime dehors, et le vent sifflait à en déchirer les tympans. Certains visages sombres et joyeux m’étaient déjà familiers, dont celui de mon ami Martin qui me salua. Il m’invita à prendre place à ses côtés, et déjà nous entamâmes une conversation centrée sur nos vacances. Lui aussi avait des souvenirs pleins la tête, la conversation aurait pu durer des heures. Cependant, la maîtresse, une petite femme courbée tout de noir vêtue, fit irruption dans la pièce. Elle se présenta brièvement d’un ton monotone puis nous grinça diverses informations en relation avec nos parents. Sûrement parce que son horrible visage me terrassait, je me mis à fixer son bureau. Un magnifique bureau. Un terrible bureau. Il s’en dégageait comme une aura d’attraction. Plus forte encore que celle de toutes mes vieilles et chères babioles réunies. Le pupitre que Martin m’avait attribué était constellé d’écritures diverses, extrêmement laid, et, comble du malheur, était troué en plein centre.

Quelques minutes plus tard, pour la première fois de ma courte vie, je ressentis l’envie de m’approcher du bureau de la maîtresse. Pourquoi ? Je n’en savais rien. Cette aura était si attractive… Cela avait même quelque chose d’inquiétant. Ma fatigue me jouait déjà des tours. Sans aucun contrôle de moi-même, je me levai. Alors, tous les visages gris et sans expression se tournèrent vers moi, m’arrachant brutalement à cette hypnose. Cependant, aucune réflexion ne fusa, aucun ricanement ne vint perturber le silence. Seuls quelques bâillements se firent entendre. Cet incident oublié, je décidai d’ignorer le bureau de la maîtresse. Je me renfrognai de ce fait à observer les élèves, et leurs manières. Malheureusement, je ne pus m’occuper bien longtemps, car ils ne se manifestaient pas physiquement. Pas un mouvement, si ce n’est le gonflement régulier de leur poitrine. Ils fixaient tous la maîtresse, ils l’écoutaient tous, elle les captivait tous de ses paroles douces, elle les envoutait tous… Cette matinée se faisait de plus en plus morne, tandis que moi j’avais de plus en plus sommeil. Seul le tonnerre qui rugissait dehors avait le pouvoir de m’extirper du monde des cauchemars.

Me vint alors une supposition étrange, horrible… Et si… ? Mais bien sur… Je me trompais, ils refusaient de le lâcher des yeux ! Afin de concrétiser ma théorie, je décidai de les libérer de leur étreinte. Je claquai des doigts. Je claquai encore. Le bruit mat contrastait avec le craquement de la foudre. A mon immense soulagement, certains semblèrent comme revenir à leur état normal. Mon voisin Martin y compris. Cette histoire me troubla toute la nuit, hantant mes rêves et mes pensées. Le lendemain, la maîtresse avait changé de bureau, jugeant l’ancien trop vieux, dépourvu de toute robustesse. Ou du moins, c’est l’information tout à fait plaisante qui circulait dans les couloirs sinueux de l’école…

Revenu à moi, je bâillai et m’étirai. Mon encre bleue avait coulé et séché sur mon devoir ayant pour thème le fantastique. Drôle de coïncidence, m’amusai-je. Après tout, tout cela n’était qu’amusements enfantins, et je ne parvenais même plus à discerner le vrai du faux, le rêve du réel…

Pas lu non plus... Oui, le mieux serait de captiver le lecteur. J'ai lâché au bout de la 3ème phrase en faite...

Dans ces cas-là, mieux vaut se taire... Ca dépend plus de mauvaise volonté que d'autre chose...

Je retravaille attendez, mais j'étais pas dispo jusqu'à maintenant